C’est le flux perpétuel qui selon Héraclite caractérise l’essence du monde. « Flux » est le titre de l’édition 2019
des Arts Éphémères.
Chaque année au mois de mai, les Arts Éphémères invitent les artistes à se confronter à un espace, le Parc de Maison Blanche, habituellement destiné à d’autres usages et à lui donner une nouvelle identité. Mais les
parcs et jardins ont toujours accueilli les œuvres d’art et l’inventivité de l’art contemporain se prête à un dialogue créatif avec cette nature apprivoisée.
Nous passons d’une époque des systèmes à un monde des flux qui laisse plus de place aux initiatives, à d’autres formes de discontinuité du temps comme de l’espace.
L’espace de la Terre aux dimensions humaines n’est plus la seule référence. Les jardins regroupent des domaines en pleine mutation notamment l’écologie, dont la planétarisation des dangers et la mondialisation des échanges dessinent un monde plus ouvert et plus vaste et nous obligent à revoir notre manière traditionnelle de penser.
Le temps des Arts Éphémères le parc devient un entrelacs de fictions, les œuvres ne viennent pas comme des suppléments mais un instant, comme le principe organisateur. Elles questionnent cette année l’enjeu d’un nouvel équilibre entre l’homme, ses savoirs et la nature.
« Dans la nature, tout n’est que flux. L’homme de son côté aime figer la beauté des choses ».
Maarten Baas, designer.
Isabelle BOURGEOIS et Martine ROBIN,
Commissaires d’exposition
Conférence de presse le 29 mai à 11h en présence des artistes.
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